🎊MERCI POUR 2024🎊
Ce fut une magnifique année, pleine de surprises et d’activités. Merci à vous d’être aussi présents.es et impliqué.es. J’ai hâte de voir ce que 2025 nous réserve !
Ce lundi, nous avions accueilli Bérengère Fally sur mon émission Les Lundis IA avec DevGirl_ sur RTBF iXPÉ. Et elle nous a gentillement préparé un petit document avec pleins de liens utiles que vous pouvez aller voir.
La semaine prochaine nous accueillerons Béatrice de Mahieu, la CEO de Becode !
La VOD de cette édition est disponible sur Youtube. N’hésitez pas à lâcher un like ! 😇
News
La guerre pour JavaScript continue
Alors que JavaScript fête ses 29 ans, la guerre de son trademark continue. Nous avons vu quelques semaines plus tôt qu’en fait le trademark “JavaScript” appartient à Oracle, mais que cela ne fait pas beaucoup sens. Beaucoup commencent à demander à Oracle de libérer le trademark, mais rien n’a l’air de beaucoup bouger. Mais, c’était sans compter sur Deno. Ryan a pris les choses en main et a écrit une pétition pour la libération du trademark. D’ailleurs, Oracle à jusqu’au 4 janvier 2025 pour répondre et un peu papier un peu étrange, du côté de Oracle, commence à circuler :
Ce document, une "Notice of Appearance", annonce l’entrée en représentation des avocats d'Oracle America, Inc. dans une affaire portée devant le Trademark Trial and Appeal Board (TTAB) des États-Unis. Ce tribunal administratif traite des litiges liés aux marques, ici concernant une demande d'annulation déposée par Deno Land Inc. pour la marque "JavaScript", enregistrée par Oracle. Les avocats du cabinet Holland & Hart LLP se déclarent officiellement comme représentants d’Oracle et fournissent leurs coordonnées. Le document inclut un "Certificate of Service", attestant que la notification a été envoyée à l’avocat de la partie adverse, conformément aux règles de procédure du TTAB. Cette affaire soulève des questions juridiques sur la validité de la marque "JavaScript" et son éventuel statut de terme générique ou descriptif.
Pokémon x Wallace et Gromit
L’univers de Pokémon s’apprête à s’enrichir d’une collaboration inattendue avec le légendaire studio d’animation Aardman, connu pour ses chefs-d’œuvre en stop-motion comme Chicken Run et Wallace et Gromit. Dans une vidéo énigmatique publiée le 11 décembre, Aardman dévoile un projet spécial, encore bien gardé, avec une animation minimaliste où y voit une Pokeball se construire en step-motion. Si aucun détail n’a encore filtré sur la nature exacte de cette production – film, série ou autre – l’excitation est palpable. Taito Okiura, représentant marketing de Pokémon, décrit cette collaboration comme un « rêve » qui promet de ravir les fans du monde entier, tandis qu’Aardman promet d’insuffler son style narratif unique à l’univers Pokémon. Prévue pour 2027, cette création pourrait bien atterrir sur Netflix, renforçant ainsi la présence de Pokémon sur la plateforme après La Réceptionniste Pokémon. En attendant, les fans spéculent déjà sur l’apparition de Pikachu et de ses amis en pâte à modeler, une idée aussi intrigante que réjouissante.
Avoir le livre “Bro Code”, tiré de la série How I Met Your Mother, n’est pas quelque chose de drôle.
L’industrie technologique, souvent perçue comme un moteur de progrès, continue de perpétuer des dynamiques de pouvoir profondément inégalitaires, surnommées le "Bro Code". Ce code culturel valorise des comportements agressifs et discriminatoires, rendant les milieux tech hostiles aux femmes et aux personnes non-binaires, déjà marginalisées : elles représentent seulement 21 % des programmeurs, dont une infime minorité est issue de communautés afro-américaines ou latinas. Alors que 2025 approche, les voix critiques s’élèvent de plus en plus pour dénoncer ces pratiques, notamment grâce à des alliances entre mouvements féministes et syndicaux. Des incidents récents, comme l’invasion masculine au Grace Hopper Celebration, montrent que cette lutte est loin d’être terminée, mais aussi que la désillusion envers les promesses sociales de la tech s’intensifie. Face à des géants qui priorisent le profit au détriment du bien commun, les travailleurs désenchantés et organisés semblent prêts à briser le "Bro Code", réclamant une industrie plus équitable et respectueuse.
Si vous souhaitez vous renseigner par rapport à ce problème ou faire un geste, n’hésitez pas à acheter et lire le livre “Cracking the Bro Code” écrit par Coleen Carrigan.
SoraAI est disponible
OpenAI lance officiellement Sora, son modèle de génération vidéo. Capable de créer des vidéos réalistes à partir de texte, Sora Turbo, sa nouvelle version, est plus rapide et propose des vidéos jusqu’en 1080p, avec des options de personnalisation comme les storyboards. En plus d'encourager la créativité, OpenAI met en avant des mesures de transparence et de sécurité : toutes les vidéos incluent des métadonnées C2PA et des filigranes pour prévenir les abus, notamment les deepfakes. Si Sora reste limité pour l’instant dans ses capacités et son accessibilité (pas encore disponible en Europe), ce lancement marque un pas vers une nouvelle ère de narration numérique, tout en ouvrant le débat sur les normes et usages responsables de ces technologies.
Ça, c’est ce que vous promet OpenAI dans leur article d’annonce du lancement de Sora. Pourtant, nous pouvons lire dans un article de frandroid que la question des sources des données d’entraînement pose déjà problème.
Virtualisation VS Containerisation
La virtualisation et la containerisation sont deux technologies clés dans le domaine de l'informatique moderne, utilisées pour optimiser l’utilisation des ressources et faciliter le déploiement des applications. Bien qu'elles partagent des objectifs communs, elles diffèrent significativement en termes d’architecture, d’efficacité et de cas d’utilisation.
La virtualisation repose sur la création de machines virtuelles (VM), chacune ayant son propre système d’exploitation complet. Ces VM fonctionnent grâce à un hyperviseur, un logiciel qui gère les interactions entre le matériel physique et les systèmes d’exploitation invités. L’hyperviseur peut être de type 1 (s’exécutant directement sur le matériel, comme VMware ESXi) ou de type 2 (s’exécutant au-dessus d’un système d’exploitation, comme VirtualBox).
Cette méthode est idéale pour isoler totalement les environnements et les applications. Cependant, elle est gourmande en ressources, chaque VM nécessitant des gigaoctets de mémoire et de stockage pour son système d’exploitation et ses bibliothèques associées. Cela peut limiter le nombre de VM pouvant être exécutées sur un même serveur physique.
La containerisation, en revanche, repose sur des conteneurs, des unités légères qui partagent le noyau du système d’exploitation hôte. Au lieu d'inclure un OS complet, chaque conteneur embarque uniquement les fichiers nécessaires à l'application qu’il exécute. Docker est l’une des solutions les plus populaires dans ce domaine, mais Kubernetes et d’autres orchestrateurs jouent un rôle crucial dans la gestion de ces conteneurs.
Les conteneurs se lancent en quelques secondes et consomment beaucoup moins de ressources que les VM. Cette approche est idéale pour les environnements de microservices, où chaque service peut fonctionner dans son propre conteneur, tout en étant facilement scalable et portable entre différents environnements.
La virtualisation est souvent préférée dans les environnements où une isolation stricte est requise, comme l’hébergement multi-locataires. Elle est également adaptée aux scénarios nécessitant plusieurs systèmes d’exploitation ou des applications héritées incompatibles avec des environnements modernes.
La containerisation, quant à elle, brille dans les environnements DevOps, où rapidité, flexibilité et portabilité sont essentielles. Les conteneurs permettent de simplifier les processus de CI/CD (intégration et déploiement continus) et de migrer facilement des applications entre les environnements de développement, de test et de production.
Chaque technologie a ses limites. Les VM offrent une meilleure isolation, mais au prix de la performance. Les conteneurs, bien que légers, partagent le noyau du système d’exploitation, ce qui peut poser des problèmes de sécurité en cas de mauvaise configuration. Cependant, des solutions hybrides, comme Kata Containers, cherchent à combiner le meilleur des deux mondes : la légèreté des conteneurs avec l’isolation des VM.
Choisir entre virtualisation et containerisation va dépendre des besoins spécifiques du projet. Si vous cherchez à optimiser l’utilisation des ressources pour des applications modernes et évolutives, la containerisation sera souvent la meilleure option. En revanche, pour des environnements complexes ou exigeant une isolation stricte, la virtualisation reste incontournable. Comprendre ces technologies et leurs forces respectives permet de construire des infrastructures robustes et adaptées aux défis de l’informatique moderne.
Maîtrisez le CSS avec ces mini-jeux 😍
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